Ensemble, on ira plus loin!


02 Avril 2016

Avant que notre histoire s'arrête...

Où en sommes nous ? Ceci est une belle question. 

Nous avons participé à cette jolie restitution qui c'est très bien passé. Nous avons pu raconter notre voyage à de moultes personnes, proches et amis. C'était un moment très convivial qui c'est terminé par une auberge espagnol.

 

Pour (presque) clôturer ce blog, ce récit de voyage... Voici une vidéo qui a été projeté à la restitution. Si tu veux partir à Sao Tomé en 17 min, fais toi plaisir ! C'est un peu l'intégral de notre voyage en image !

Cette belle vidéo a été faites par Valentina qui a fait un bon boulot !!! Et c'est aussi pour ça qu'on l'excuse pour le "proffesseur" avec deux "f" ! ;)

 

L'heure de la clôture d'association et de la fermeture du compte bancaire est proche... Nous allons dissoudre Hakuna Matonga très prochainement, mais c'est juste une fin en soi, une nouvelle étape !

 

Hasta la Vista !!!

MB


24 mars 2016

Le retour en France

 

Cela fait plus d’une semaine que nous sommes rentrés. Après s’être envolés, arrivés enfin, on s’est tous quitté avec un sentiment de retour et avec la réalité que notre vécu à Sao Tomé reste à présent du passé, enfuis fraîchement dans notre présent, ici, en France.

 

  Le dépaysement se passais ici…

 

A présent, les souvenirs nous lient et influencent énormément la façon dont on perçoit les différences entre pays, ce voyage en lui-même fut une ouverture envers nous même mais aussi vers le Monde.

 

Je parlerais plus précisément de mon point de vue, car 6 voyageurs voient 6 réalités différentes.

 

Il y a eu des hauts et des bas (de quoi équilibrer nos vies !). C’était vivant, une Nature réveillée, des personnes soleils, la notion du temps relaxée, des sourires d’enfants, mais aussi l’envahissant regard envers el blanco, du à tant de souffrance, d’histoire, mémoire et ignorance... Des rythmes sonores dans les rues, des danses sous cette pluie tropicale, l’incroyable mouvement au mercado, le vent réveillant les sens et des paysages à couper le souffle.

 

Il faut du temps pour ancrer tout ce vécu intense, l’après voyage est une phase complexe, un temps pour qu’on puisse adapter dans notre quotidien ancien, une nouvelle façon de voire les choses. Cette étape est intéressante, cela mène à la réflexion envers toi-même, car c’est en voyage que notre vérité surgit ! nos réactions face à l’inconnu nous dévoilent, c’est une survie authentique. Prendre du recul face à ces facteurs peuvent être vraiment des chemins révélateurs de ce que nous pouvons être ou devenir, et finalement dans cette vérité, savoir ce que nous voulons ou pas pour l’avenir.

 

Un coup de réalité…c’est l’un des nombreux ressentis qui se sont exprimés durant ce voyage à Sao Tomé, l’ile est riche de Nature dans cette « pauvreté » qui finalement n’est pas si pauvre que ça. L’abondance des fruits et la fertilité de la nature ne laissera jamais quelqu’un dans la faim, par contre cela ne suffira jamais à satisfaire tous les vrais besoins que nécessitent quelques communautés pauvres, j’ai pu rencontrer nombreuses personnes avec plus d’un travail, pour subvenir aux besoins de leur famille. La famille est un concept bien ancré dans cette culture, créant le partage et amitié entre tous. Ici tout le monde se connaît et les nouvelles sont toujours fraîches, la musique aussi l’est, elle fait sentir la chaleur et les rythmes, la danse quant à elle, est irrésistible, la kizomba fait ravage, l’ancien groupe Africa Negra résonne dans l’actualité des anciens au quotidien.

 

                La richesse de cœur se fait énormément sentir dans l’île, l’accueil de l’autre est chaleureux, la joie que dégagent les santoméens rend ce pays vivant. On a pu retrouver du temps et la re-rencontre avec la flexibilité  s’est faite sentir au moment où on s’est laissés enfin aller dans le pays..

 

Les arbres sont impressionnants et les chants d’oiseaux se transforment en un orchestre matinal. La sensation de rafraîchissement quand la pluie tombe enfin après une journée chaude est vraiment agréable. Et le goût des fruits sont exquis…Je dévore encore les bananes frites.

 

Le regard envers el blanco, envers nous fut très intéressant à vivre, des fois pesant et au même temps compréhensif, l’esclavage aboli il y a environ 50 ans reste présent, le fait que le blanc représente pouvoir et argent se fait sentir, les enfants et vendeurs t’approchent avec un intérêt pénétrant. Ce qui a été touchant, c’est le lien qu’on a pu établir avec les personnes des communautés ainsi qu’avec notre équipe de travail santoméene, la fin de notre aventure s’est finie avec un piquenique et des boissons devant l’aéroport, sous des doux mots comme quoi on est à présent famille, Sao Tomé nous ouvrira toujours ses portes.

 

Et me voici enfin, dans un nuage,  chacun à  son rythme reviens petit à petit dans son quotidien, à présent transformé par une expérience réelle. L’énergie portée par ce voyage fut épanouissante, je dirais même ressourçante. Ancrer ce vécu reste primordial et continuer à avancer et profiter de la Vie est essentiel.

 

Sao Tomé restera l’île de la réalité du monde, car oui, ce monde doit changer et agir face à ses inégalités portant sur les droits et besoins humains et animales primaires. N’oublions pas de la chance qu’on a, n’oublions pas les autres, ne laissons pas tomber notre Terre nourricière.

 

L’aventure ne finit jamais ! Créons notre futur, soyons un changement…

 

Merci la Vie.

 

VL


24 mars 2016

Sao-Tomé et Principe, un petit bout d’Afrique

 

«On retrouve l'atmosphère du continent avec un petit quelque chose de plus...insulaire sûrement.»

 

 

Que dire sur cette île ? Certainement des milliards de choses... 

 

La nourriture, tellement différente de la nôtre, tous ces fruits exotiques, ces multiples poissons, ces odeurs, ces modes de cuissons, ces façons d’allumer un feu.. Si je devais retenir deux fruits, ça serait vraiment le fruit de la passion et la noix de coco, c’est tellement bon !

Mais aussi, cette merveilleuse pharmacopée, cette nature si riche, apporte soin à ses habitants. Le Mikoko, les feuilles de goyave, la cabosse de cacao, une plante qui soignerait le diabète, citronnelle, feuilles de bananiers, feuilles d’avocats, et tant d’autres !

 

Ces paysages des plus délaissés aux plus paradisiaques. 

Oui, c’est vrai, les plages du Sud sont magnifiques, mais est-ce vraiment la réalité de ce pays ? Le Sud est peuplé d’éco-complexe touristiques, où les plages sont visités par des «blancos» (qui, au final, sont considérés comme nous). Les plages sont nettoyées et entretenues, la route pour venir de l’aéroport jusqu’au Sud est sans faille. 

Mais, parlons aussi des paysages dans les villes, où les déchets se font remarquer à chaque coup d’oeil, les chiens errants, les trous dans les routes, la «pauvreté». Nous avons pris de grosses claques de réalité..

 

Ce que j’ai du mal à dire, c’est justement ce mot : «pauvreté», car ce qui est paradoxal c’est qu’effectivement, économiquement, ce pays est «pauvre». 

 

 

En revanche pour moi, à Sao Tomé, la richesse est grande, la nature donne tout! Elle donne la nourriture (fruits et légumes), elle donne du travail (agriculture : cacao, café, poivre; la pêche), elle donne la vie (animaux), elle donne le refuge. Sa nature si impressionnante que gigantesque. La jungle, mais quelle jungle ! Le Parc d’Obo, cette journée restera gravée dans ma mémoire. Merci à toute notre famille de la CECAB, merci aux techniciens : Inacia, Onofre, Russilian, Fatou, Orélio. Le Lagoa Amélia, une immense tourbe qui abrite la source d’eau potable de l’île, un chaleureux pique-nique bien à l’abris avec une grosse pluie tropicale, une magnifique cascade, ont rythmé notre visite. 

La richesse de ce pays aussi, c’est la musique, cette culture musicale est géniale. Autant la vieille époque comme Africa Negra, que la jeunesse avec l’électro, le reggae remixé.. La musique accompagnée de danse bien évidemment : le zouk, la kizomba..

J’ai quand même quelques «mauvais» souvenirs (pas si mauvais que ça au final), le «blanco» incessant, selon l’humeur, il est plus où moins accepté ! Les «poursuites» pendant des kilomètres dans les rues de Sao Tomé, c’est pas que c’est «mauvais», mais à des moments, c’était vraiment de l’envahissement personnel. C’est peut être de ça que j’ai pu manquer pendant ce merveilleux voyage : l’espace de me retrouver moi-même. En même temps, à 11 dans une seule et même maison, avec ces turbulences, ses perturbations et ses accalmies, c’est du sport! Les locations de voitures aussi c’est périlleux. De toute façon à Sao Tomé, il ne faut pas s’affoler, c’est tranquille Emile, il ne faut pas se presser ! Mais avec du recul, c’est assez marrant.. ! :)

Après ce qui était un peu plus dure à vivre c’est la corruption face à l’image du blanc et l’argent, que ce soit avec la police ou avec d’autres, pour s'en "sortir" il faut connaître des personnes importantes, hautes placées. Après il y a aussi une société semblant patriarcale, avec la femme qui s'occupe de la maison, des enfants et l'homme qui part travailler.. Le fait que les mariages et les enfants sont fais assez tôt, contrairement à la France... Ce n’est que des petits détails, mais qui constituent une partie quand même cette aventure. 

  

Les communautés, la population, la CECAB, Alcinda, les écoles, les enfants, Gaston, Wil, Chicinou... et cet énorme coeur qu’ont les gens. Cette esprit de partage immense. On a trouvé une famille là-bas. «Você é minha família», cette phrase prend aux tripes, je me souviendrai aussi de notre départ et de ces au-revoir à ce minuscule aéroport. Je crois que l’on aurait jamais pu avoir mieux que ça. Toute la «famille» était là : Alcinda, Onofre, Russilian, Orélio, Fatou, Inacia. C’était un moment mémorable et qui restera dans nos coeurs je pense.

 

Tellement de découvertes, d’aventures diverses et variées. Les scolopendres, les bigorneaux, les crabes, les plages, les serpents, les déchets, la pollution, le soleil, la chaleur, l’humidité, les locations de voiture, les bières, le marché, les tissus, les greffes, les moto-care, le 4x4, Antonio notre maitre de stage (ancien ministre de l'agriculture), le Calulu, le poisson, les bananes, les avocats, le fruit pain, les dobras, les tissus, les communautés, les rencontres, les pirogues, Sao José, l’équateur, la «piscina», la musique, la danse, le musée cacao, la plage du centre ville, le bar d’Alcinda, les coupures d’électricité, le ventilateur, Mistigri, la lessive et la douche dehors, les tresses africaines, le tatouage, Valentin, Mathilda, Jeanne, Valentina, Antoine, Hakuna Matonga, les 7 vagues, Praia das Conchas, le Mikoko, la soirée sur la plage, l’Afrique, l’ambiance des îles, les conflits, les non-dits, le coeur, le manque, la vie, les sourires, les pouces levés, les bonjours, la négociation, les baobabs, les Roussettes, le foot, Benfica, Queluz, Vista Alegre, les Roças, les repas, Bon dia, Obrigada, la langue portugaise, le créole, Obo...

 

 

Cela fait une semaine et demi que je suis rentrée dans notre belle maison du bonheur. J’ai du mal à atterrir, il me faut plus de temps pour digérer ce voyage aussi beau que dur. Il me faut un peu plus de temps pour me replonger dans la vie «réelle», mais cela commence tout doucement à venir, je le sens ! Les images positives, la musiques, les vidéos, les souvenirs sont très présents et rythment mes journées. J’aime ce pays, j’aime Sao-Tomé.

 

 

Merci à tous ceux qui ont pu me faire évoluer, m’aider, me soutenir et m’ouvrir avant, pendant et après ce voyage. L’aventure n’est pas encore terminée, mais la fin approche. Mais est-ce une fin en soi ? 

 

 

Ne serait-ce pas seulement le début d’autre chose ...?

 

MB


21 mars 2016

Hakuna Matonga vous attend, venez nombreux !

J'ai envie de dire qu'il n'y a pas grand chose à rajouter... à part que :

 

Nous vous attendons nombreux pour partager notre expérience avec vous et pour mettre un point final à toute cette aventure pleine de soleil, pleine d'embuches, et pleine de rebondissements!!!

Puis, venez découvrir les expériences de tous nos autres copains présents sur l'image ci-dessus, qui sont eux aussi, en même temps que nous, partis aux quatre coins du globe !

 

Rendez-vous jeudi 31 mars de 17h à 20h ! 

 

Hasta Luego Nuestros Amigos !

MB


10 Mars 2016

Le grand départ !

C'est l'heure du grand départ.

 

Nous sommes tous à l'aéroport pour partager un dernier moment tous ensemble. Petit apéro improvisé avec un petit vin distingué portugais, des chips de manioc, de banane et de fruta pan, avec des petit beignets de poissons... Nos amis ou devrai-je dire notre famille est venue nous dire au-revoir jusqu'à l'aéroport, tous les techniciens qui nous ont encadré, c'était juste un moment magique.

Un grand merci à Russilian, Onofre, Inacia, Fatou, Alcinda, Aurélio, Dani, et notre ami qui fait frire les bananes et le fruta pan!

 

C'était beau, c'était magnifique et c'était très émouvant. Nous garderons tous ce moment et tous les autres moments dans nos coeurs. 

 

Hasta la vista Sao-Tomé ! Nous reviendrons...

MB


09 Mars 2016

Les dernières nouvelles...

Hola la compagnie !

 

Durant la dernière semaine de stage, notre programme a été on ne peut plus varié, entre animation à l'école de Das Conchas, travail sur la parcelle de Bernard, visite du Parc National d'Obo, rencontres d'artisans sculteurs et du marché quotidien de la capitale. On peut dire que tout cela a été riche.

 

Ces derniers temps ont aussi été rythmés par des réalités plus ou moins joyeuses du pays (vols, casse de voiture, scènes violentes...). Ceci n'est pas la coutume du pays. À titre d'exemple, lorsque l'on tombe en panne de voiture dans un village, c'est au moins 15 personnes qui nous entourent pour aider. Cet esprit de bienveillance ne se trouve pas partout. Ceci reste paradoxal et montre aussi une relation aux touristes bien particulière...

 

Depuis samedi, chacun sa route, chacun son chemin. Entre la pluie, le soleil, les tortues, les plages, les locations de voitures, les concerts, la musique, les rencontres... la vie est riche à São-Tomé. Nous avons donc assuré l'hymne de nos campagnes en direct live de la communauté de Maienço !

 

Demain, c'est le départ direction la Francia. Nos têtes et nos bagages pleins de souvenirs à vous rapporter... 

Hakuna Matonga vous donne rendez-vous le 31 mars à la MFR de Mondy à 17h pour une restitution en folie. Venez partager, échanger, découvrir São-Tomé et même les nombreux autres copains qui sont eux aussi partis aux quatre coins du monde.

 

 

Obrigada à vous, hasta luego!

JV, MB


28 Février 2016

Et que l'aventure continue...

Hola la compagnie,

 

Nous voici aujourd’hui pour vous partager nos moultes expériences. Parlons peu, parlons bien.

 

Cette semaine le travail avec la CECAB dans les parcelles de cacao continue… Du compost à la taille, en passant par la fermentation et le séchage, la technique, nous commençons à l’avoir. Beaucoup de discussions et de repas partagés avec les agriculteurs et techniciens, nous permettent de mieux percevoir leur quotidien dans les communautés. Tout comme le 4x4 sur la route, le planning subit muchos rebondissements ! Ici, on est pas pressé et il ne faut pas trop s’attacher à la planification. Le travail étant très lié à la vie collective, la CECAB nous a invité à participer à une fête animée par un orchestre d’agriculteurs. D’ailleurs, en parlant de fête, cet orchestre nous a proposé une répétition chant pour préparer le prochain concert durant lequel nous chanterons l’hymne de nos campagnes de Tryo.

 

Du côté d’Hakuna Matonga, la communication peut parfois être compliquée même si nous parlons tous la même langue. Avec moultes réunions, on y arrive toujours. Notre vie collective est rythmée de tâches de la vie quotidienne comme la lessive, la vaisselle, les premières sorties en ville (tous seuls !!!), nos discussions autour de nos différents problèmes digestifs (et oui nous y sommes tous passés).

 

Après le travail, nous découvrons la vie locale. Nous avons rencontré la communauté de Sao José, qui vit grâce, essentiellement, à la nature. Lorsque l’on y est arrivé (après 3h de rebondissements dans le 4x4…), il pleuvait. Il paraît qu’ici, quand on arrive et qu’il pleut, c’est signe que les arrivants ont bon cœur… Vista Alegre, nous a convié à visiter son ancienne Roça (maison du patron lors du colonialisme) chargée de lourds souvenirs… Cette communauté nous a partagé sa culture à travers des chants et des danses de bambous traditionnelles (ça change de la scottish !). Lors de nos périples, on a pu se confronter à la police locale (on a d’ailleurs une anecdote sympa sur un type en moto, à vous raconter au retour…). Hier, traversée de l’île pour aller dans le Sud, ça y est nous avons vu « El Pico » (sommet de 2024 mètres, qui est ingravissable), ainsi que des plages paradisiaques (dignes des cartes postales). Et oui, nous nous sommes enfin baignés en el centro del mundo, al equador !

 

Allez, mention spéciale pour Colin (pas le poisson, Mr Deforge), la biodiversité est à son comble, pas de pelouses sèches, mais de belles mangroves. Entre les fourmis qui piquent, les scolopandres, les araignées, les serpents, la nature nous paraît hostile. Mais, lorsque qu’on plonge dans le Lagoa Azul, et que l’on voit des poissons de milles couleurs, nous changeons un peu d’avis. Les forêts aussi changent, de la jungle à la savane (magnifiques baobabs…), la nature ici nous surprend et nourrit l’Homme : bananes, poissons, fruits de la passion, coco, goyave, chap chap, et tant d’autres…

 

Voilà un soupçon de notre périple africain de la semaine passée… ! J

 

Hasta Luego !

 

 

JV, MB


28 Février 2016

Il est 5h00 au Mali, il est minuit à Tokyo, quelle heure est-il au paradis ?

Chronique d’une petite île africaine de paradis perdue au milieu de l’océan Atlantique, au centre du monde…

 

Le paradis, vous avez dit ? Est-ce que ce serait plutôt les plages de sable fin et moelleux, bordées de détritus ou bien les immenses forêts humides rasées pour la production d’huile de palme belge ? Ou encore ces vieilles maisons, appelées « Roças » sur l’archipel et désormais en ruines, qui restent le symbole cuisant d’une colonisation exacerbée ? Oui ce doit être sûrement cela le paradis. On ne peut donc le voir en empruntant la route si immaculée, qui jure avec les chemins de terre des communautés, qui joint l’île du nord au sud ; de l’aéroport à la plage d’Inhame au centre du monde. Depuis cette plage apparaît une île au visiteur, île sur laquelle se trouve le point théorique du « centre du monde » dont l’accès coûtera 20 euros aller-retour.

 

Je ne me permettrai pas de dire qu’en une dizaine de jours passés ici je connais l’île ni même les mœurs des santoméens. Pourtant, aller partager un Jaca tout juste tombé de l’arbre avec un producteur de cacao de la communauté de Vista Alegre (Vie douce…) : échanger des mots, des regards, des passions, et des coutumes donne déjà une toute autre vision de l’île, voire de soi-même !

 

Je vous y invite donc : tant de choses reste encore à découvrir mais s’il y a bien quelque chose que l’on doit retenir de Sao-Tomé et de ses habitants c’est bien le sens de l’accueil sans égal ! Chaque fois que l’on donne un sourire ici, on sera quasiment certain d’en trouver un en retour.

 

La bonne fondue se transforme ici en un merveilleux Calulu, mais avec 30°C de plus et le Savagnin, se change en délicat Vin de Palme…

 

A bientôt !

 

 

JV


20 février 2016

Ambiance des îles, Sao-Tomé nous voici !

Bom dia la compagnie !

 

Après deux jours de voyage intenses, après une nuit à l'aéroport de Lisboa, après 2h de vol au dessus du Sahara, après 3h d'attente à Accra (Ghana), nous touchons enfin le sol de notre merveilleux archipel : Sao-Tomé ! BIENVENIDOS A AFRICA !

Sur place l'accueil fut au rendez-vous, une vraie pluie tropicale pour nous souhaiter la bienvenue et des noix de coco pour nous rafraîchir!

Depuis quelques jours, nous découvrons au fur et à mesure les personnes qui nous entourent, la nourriture (poisson, fruits tropicaux, quelques légumes, plantes...), le travail dans les plantations de cacaoyers, les paysages divers et variés, les odeurs particulières... 

Nous avons enfin rencontrés Antonio et les techniciens de la CECAB lors d'une réunion pour établir un planning de travail des prochaines semaines. Nous avons observé le décabossage, le pesage, la fermentation des fèves et le séchage, et pratiqué le greffage des cacaoyers. 

La barrière de la langue peut créer quelques frustations mais avec l'espagnol, les gestes universels, nous allons nous en sortir !!!

D'ailleurs ce soir, c'est soirée concert, danse avec l'orchestre de la CECAB dans la communauté de Queluz !

Nous sommes donc bel et bien dans les tropiques, et nous vous le dirons une seule fois : il fait chaud et humide ! Le dépaysement est là, tant au niveau social et économique, qu'au niveau du climat et des paysages.

 

Tudo Bem, Tchao !

 

VL, JV, MB


Mardi 10 Février 2016

Un pas de plus!

Un projet d’apprentissage et l’organisation collective.

A quelques semaines du départ, nos efforts se concrétiseront enfin. Toute l’énergie portée par nos motivation nous ont demandé énormément d’investissement au cours de nos vies étudiantes, ceci nous a poussés à s’organiser, chacun, prenant comme il est, sa place au sein du groupe.

 

 

  Le groupe est une chose, l’individu aussi….

Chacun apporte sa petite graine, chacun apporte ses qualités, mais aussi ses défauts, besoins et ses limites.

C’est donc dans ce jeux de « limites » que nous allons danser et se respecter pour présenter un bal ! mais le chemin n’est pas toujours évident, la danse demande de l’investissement, de la présence, de l’EXPRESSION et enfin de l’écoute de l’autre.

Dans la démarche de notre projet, nous avons du prendre des désistions, et pour cela se concerter entre groupe (créer notre danse !). ll faut dire que les désistions pour l’association ont vu des jours positif comme négatifs, plus nous approchons de notre voyage plus nous réalisons ce qui peut nous faire peur ou joie, il était don fondamental de s’éxprimer mais surtout, de s’écouter.

La communication est donc une chose indispensable pour un savoir vivre en collectif, savoir écouter et s’exprimer nous donne la possibilité de grandir personnellement au sein d’un groupe…

Hakuna Matonga a eu l’occasion d’enfin se réunir pour parler librement. Nous sentions qu’il le fallait, car chacun avait en lui un « non-dit » à éclairer. J’imagine que chaque être humain ressent au moins une fois dans sa vie ce que j’appelle le « passif-agressif », c’est quand on ressent que quelque chose ne vas pas chez l’autre, faute d’expression,  et que pour chaque difficulté rencontrée, ce « non dit » s’accumule, créant une ambiance passive mais aussi agressive car cela fait mal. On a tendance à prendre à fond personnellement une situation augmentant plus l’incompréhension collective. 

Parler entre association, mais encore mieux, entre amis nous a remis sur pied, et chaque jour qui passe, nous nous soudons pour affronter l’ « anxiété » de notre belle AVENTURE !

« Je te dis, je t’écoute … »

  

Nous sommes 6 personnes qui ENSEMBLE découvrirons Sao Tomé, en Afrique.

C’est donc dans cette découverte du respect des « point de vues » des autres que se crée l’empathie. C’est exactement ça qui nous aidera dans notre voyage et que nous avons envie d’apporter avec nous.

La connaissance de l’autre au bout du monde, dans un prochain article après le voyage !

PAIX !

VL

 

 


Mardi 26 Janvier 2016

Nous en sommes ici: 

 

  • Chacun de nous a son passeport.
  • Nous avons tous nos billets d'avion. 
  • Bernard est allé chercher nos visas au consulat de Marseille. 
  • Ce vendredi 29 Janvier nous nous rendrons à Beaufort sur Gervanne pour une dernière réunion avec Bernard, dans le but de se mettre d'accord sur les finitions de l'organisation pour notre départ et notre voyage. 
  • La semaine prochaine: lundi 1 Février, nous commencerons les traitements contre le Paludisme.
  • Nous avons l'argent pour la nourriture, le logement ainsi que les transports pour toute la durée du stage. Nos actions commerciales ne sont toutefois pas finies: nous continuons la vente de calendriers, de chocolats et de porte-briquet pour financer nos quelques jours de vacances en fin de voyage. 
  • Nous présenterons notre projet de coopération international à notre classe ainsi qu'aux BTSA GPN 1ère année de mondy avant le départ. 
  • Bernard se rendra à Sao-Tomé avant nous, il sera donc là pour nous accueillir à notre arrivée. Son voyage se terminera avant le notre, puisqu'il retournera en France avant le 10 Mars. 
  • Notre voyage commencera dans 2 semaines et 6 jours exactement, le moment approche à grand pas!!!!

MJ


19 Décembre 2015

Grand moment... 

Aujourd'hui est un grand jour! Après de multiples complications (gestion de l'administratif), quelques petits soucis de budget, nous avons enfin pu acheté nos billets d'avions pour Lisbonne!!  Merci à Papa Boulay pour l'avance. Il manque plus que les billets Lisbonne-Sao Tomé... En espérant que tout se passe bien !

 

 

24 Décembre 2015

5 jours plus tard, à la veille de Noël... Tous les billets sont achetés ! 

 

Petit conseil pour les prochaines saisons : prenez une carte bancaire et anticipez, parce nous ça a été vraiment la misère ! Mais quand on veut, on peut !

 

Prochaine étape, les visas... L'aventure suit son cours !!!

Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu dans ce projet et qui nous ont permit de concrétiser ce merveilleux voyage! Une pensée particulière à Elsa pour son aide (transmission des documents) dans cette démarche! C'est avec impatience que nous attendons désormais le 15 Février pour nous envoler vers ces terres inconnues !

 

 

            Bonne route à vous camarades !

MB, MJ


21 Septembre 2015

De nouveaux échanges avec la Frigoulette

Nous étions tous présents le 15 septembre 2015.

Bernard s’est rendu à Sao Tomé pour organiser un peu notre futur stage. Il a eu quelques idées, comme le compostage des cabosse de cacao qui pourrait s’avérer très intéressant. Nous avons donc comme mission de nous renseigner et de trouver les meilleures solutions pour composter. 

Si vous voulez quelques infos : compostage.infos 


Lors de son voyage, 3 idées en sont sorties :

  • Le Parc d’Obo (on peut travailler avec le directeur sur place)
  • Travailler sur la parcelle d’expérimentation de cacao pour augmenter les rendements
  • Les projets éducatifs, avec la communauté de Batepa (école à Sao Tomé)



Changement de rythme...

Sur cette petite île, la nuit tombe à 18h. Il faut donc effectuer le travail avant. Levé 5h et travail de 7h à 15h environ.



Lors de notre voyage nous serons amenés à :

  • entretenir, nettoyer et planter dans les cultures, puis greffer
  • planter du mikoko (qui se rapproche de l’origan en France) dans la parcelle expérimentale
  • Pour une école (83 enfants du CP au CM2), créer des jeux éducatifs (avant le départ) très concrets pour apprendre le français aux enfants sur des thématiques tel que l’eau, le jardin, le gaspillage...


Conseils ...

 

A penser et à savoir...

  • ne pas oublier nos outils d’animation pour pouvoir improviser sur place
  • Tout les soirs, nous aurons un petit briefing avec Bernard sur la journée
  • Bernard peut aller chercher nos visas à Marseille en janvier
  • Une retransmission serait à prévoir avec Bernard en juin
  • A Paris, va se créer la maison de Sao-Tomé.



Prochain Rendez-Vous avec la Frigoulette : Vendredi 06 Novembre !!!


Hasta la vista les copains !!!

JV, MJ, MB


15 Septembre 2015

Le temps passe, l’aventure continue, nous avançons !

Nous allons vous conter l’histoire d’Hakuna Matonga, 3 jours en colocation.

Beaucoup d’échanges, de rires, de chansons, de bastons et surtout d’émotion! 

Petite (ou plutôt GRANDE) visite à décathlon, car oui le temps a été long.. Nos sweats avec notre logo sont en fabrication. 

Ca y est! La finance est au top, une banque nous accueille... enfin... ou plutôt nous accueillons une banque! 

Nous avons revu Bernard, de la Frigoulette, le compte-rendu vous sera remis très rapidement!

Pour votre plus grand bonheur, nous nous sommes lancés dans la PUB! Avec notre plaquette, nous allons braver tempêtes et marées et conquérir le monde!


La suite très prochainement ...

MJ, MB


12 juillet 2015

                 Salut les copains,


Mais n'est-ce pas ce à quoi ressemble une famille ? La sensation que chacun est relié aux autres et que si un élément venait à manquer tout s'écroulerait ?

 

  Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ? 

 

Effectivement! Nous avons une grande nouvelle à vous communiquer. La famille s'agrandit !

L'aventure évolue, nous ne sommes plus 5, nous sommes 6 ! Mathilda, alias Mama nous a rejoint!

 

 

Nous avons eu une petit rencontre avec la Frigoulette en juin. Avec un peu de retard nous vous transmettons nos échanges.

Bernard nous a montré deux films : un reportage de France 24 et un documentaire L'Île Chocolat pour nous mettre au goût de cette petit île. 



Pourquoi nous être lancé dans cette aventure?


Toinou est bercé par le chocolat alsacien depuis qu'il est petit par son père qui est négociant en dragées. Il a envie de découvrir la culture du chocolat bio et de voir de près le commerce équitable dont on parle tant.

Janou aime l'ancrage local de cette aventure et tout ce qu'il y a à travailler avant de partir, donne du sens au projet de voyage et de découverte des Santoméens.

Valou (♂) aime le côté humain et culturel très présent dans la vidéo et ça lui donne envie de mieux connaître l'archipel et aller à la découverte des pratiques locales!

Valou () veut mettre le côté humain au coeur du projet et aller à la rencontre des enfants Santoméens! De plus, elle aimerait découvrir la richesse de la faune et flore locales.

Matou est là, avec ses 5 compatriotes, pour faire quelque chose de constructif et pas pour faire du tourisme. Le côté local et le travail avec Bernard l'a beaucoup intéressé puisqu'on souhaiterait avoir un projet qui ait du sens du début à la fin.

Mama aimerait observer les façons de production et l'agriculture locale de l'archipel et comparer avec l'agriculture française. Elle a envie d'en savoir plus et de découvrir les conditions de vie des Santoméens.


Attention, une fois là bas :

- ne rien promettre

- observer

 

- "le blanc, c'est le pouvoir"

Pendant un mois : qu'est ce qu'on va faire?

 

Les premiers jours, nous allons faire un diagnostic, nous allons observer pour prendre le temps de bien faire.

Les deux semaines d'après, nous allons faire deux équipes de trois et exploiter plusieurs thèmes (à réfléchir) :

- Le Parc d'Obo, avec 123 espèces endémiques. Peut-être que nous pourrions amorcer quelque chose entre le PNR du Vercors et le parc d'Obo.

- La gestion des déchets et l'éducation des enfants.

- L'éducation à l'environnement et la réflexion autour d'un livret de 3/4 pages avec une institutrice.

- Le compostage : comment utiliser la cabosse en compostage?

- L'eau et le gaspillage de cette ressource : ils ne ferment pas les robinets, ce n'est pas dans leur culture. Imaginer des jeux et activités ludiques en français et portugais pour les sensibiliser là dessus.

- Visite et travail autour de la Parcelle Pilote expérimentale : sorte de plantation avec un grand couvert végétal entretenu et une diversité d'espèces (bananiers...)

- Plantes en distillation : Le Mikoko, un origan autochtone de là bas, et les alambics.

- Opération dans le jardin de l'école créée par son ami, il faudrait le renover..

 

Point fabrication du cacao...

Conditions pratiques financières et conditions de vie sur l’archipel pour nous :

 

1) L’avion depuis Lisbonne. 

2) Logement pas de problèmes pour les six. Il y a des poules et des chiens donc peu de moustiques ! Participation financière pour la nourriture. 

3) Ne jamais boire de l’eau de là-bas. 

4) On peut descendre en ville à pied mais les déplacements seront compliqués. Prévoir de la monnaie pour les motos ou taxis. 

5) Le travail se fait le matin de 05h30 à 14h00. L’après-midi on ne travaille pas, et la nuit tombe à 18h00. 

6) Tous les soirs, une petite réunion de 30 minutes avec Bernard pour faire le point. 

7) Prévoir des vêtements souples et un pantalon obligatoire dans les plantations pour les moustiques. 

8) Alimentation : poissons, beaucoup de riz et le Buzo (coquillage).

9) Passeport obligatoire et visa (voir avec l’ambassade de Sao Tomé à Marseille).

10) Ils parlent espagnol, portugais et français : on a intérêt à réviser les gars !

11) 35°C à 38°C même la nuit... et oui c’est l’équateur... 

12) Pour avoir des petits sous, on peut peut-être se renseigner auprès de l’ambassade du Gabon. 

13) Le téléphone portable, ça passe mais il y a peu d’électricité. 

 

Deux points clés du voyage :

 

- C'est surtout une phase d'observation / de diagnostic pour voir ce qu'il sera possible de faire car un moi, c'est court..

- La continuité du projet est très importante pour Bernard : que va t'il resté une fois parti ?


Problématique du voyage (pour Bernard) : Comment amener petit à petit, grâce aux jeunes, un changement dans les mentalités à Sao Tomé?

 

à faire :

 

- Contacter la salle de Bourg de Péage pour le concert (normalement la mairie nous la prête gratuitement) et contacter Kolibri.

- Prévoir son passeport et son visa.

La Calulu, plat typique Santoméen se cuisine à base de riz, poisson et plantes traditionnelles et

endémiques aux

propriétés  exceptionnelles !


 


Une petite chanson Santoméenne pour vous faire voyager...

A bientôt Camarades !

JV, MB


La Frigoulette et Sao Tomé

23 Mai 2015

Frigoulette, une chocolaterie engagée auprès de São Tomé 

 

La Frigoulette est une chocolaterie située dans un petit village appelé Beaufort sur Gervanne. La structure est au cœur du cadre naturel remarquable du Parc Naturel Régional du Vercors  où l'on peut trouver..du bon chocolat ! mais aussi un petit bout de Sao Tomé..car leur chocolat, issu du cacao bio est cultivée équitablement à Sao Tomé et Principe.

Cette structure s'est engagé avec l'ile Chocolat en 2013 dans une perspective de commerce équitable souhaitant ainsi permettre aux producteurs de la CECAB* (Coopérative d’Exportation de Cacao Biologique) d’améliorer leurs méthodes de culture afin d’augmenter leurs rendements et, de fait, leurs revenus. 

« Le commerce équitable garantit aux producteurs de São Tomé et Príncipe des prix d’achats sur une longue période, ce qui leur permet de mieux gérer leurs affaires. Il interdit le travail des enfants dans les coopératives, créé un encadrement local et contribue à la construction de maisons pour chaque famille, en lieu et place des baraquements. »

Mais le chocolat n'est pas la seule spécialité de la Frigoulette, ils sont engagés auprès des écoles primaires de Sao Tomé, créant des projets pour un développement social économique et environnemental du pays.

A l'origine de ces projets montés et crées se trouve Bernad Xueref, propriétaire de la Frigoulette, qui est désormais Président de L’ASEPIC FRANCE: « Association Santoméenne pour l’Education et la Promotion des Echanges Culturels ». Il s’engage ainsi à renforcer l’offre éducative aux élèves des écoles de São Tomé.

 

Notre rencontre avec la Frigoulette

 

Nous avons eu la chance de prendre rendez-vous et rencontrer cette structure afin de leur présenter notre projet de voyage de coopération internationale et ainsi  établir la possibilité d'un éventuel échange collaboratif et participatif.

La première impression fut celle d'une délicieuse odeur de chocolat fondu... et celle des rencontres avec les membres de l'association (enfin réunis après un mois de séparation) de quoi rentrer dans l'ambiance de voyage et de.. chocolat !

Nous  avons donc fait la connaissance de Bernard qui ensuite nous à invité à nous installer autour d'une table, nous avons passés environ une heure à parler sur notre projet et écoutés attentivement leur fonctionnement et actions dans l’île. Après un temps de partage et de discussion, nous sommes finalement ressortis heureux d'une collaboration enfin établie : logement à Sao Tomé et orientation sont prévus ainsi qu'une action commerciale autour de la vente du chocolat de la Frigoulette pour aider au financement de nos billets ! 

Nous avons une destination finale, un voyage bien rempli de futures aventures et bonnes intentions : apporter et échanger avec la population locale, visiter les écoles, sensibiliser, contribuer à la récolte du cacao et ainsi comprendre la démarche du commerce équitable..

Après des remerciements et des « à bientôt » pour un futur deuxième rendez-vous, tout s'est fini par la dégustation du fameux chocolat....de l'ile chocolat !

 

 

L'avancement de notre projet

 

Nous avons trouvé la structure de stage, le logement et le lieu. Le logo de notre association a été réalisé par Valentina. Une brochure est en cours d'élaboration. Nous avons intérogé Gaby Kolibri (rappeur engagé, ancien élève de la MFR de Mondy), et peut être qu'un concert sera prévu dans l'automne. Dans quelques semaines, des calendriers nus, artistiques, et engagés vont commencé à être mis en forme. En effet, l'association Île m'ont dit (association qui est partit en Thaïlande) lègue le projet. 

Nous allons certainement renouveler la vente des portes-briquets.

Nous avons évalué en partie notre budget prévisionnel. Normalement, il ne devrait pas y avoir de problèmes de ce côté là.

Voilà voilà, nous en sommes là.

 

Merci de votre lecture, si vous êtes arrivés jusqu'au bout !!!

 

A tout bientôt pour la suite de nos avancements. 

Si cela vous intéresse de savoir comment ils l'ont vécu....

VL, MB


9 Avril 2015

                 Salut les copains !


Nous venons un peu vous donner des nouvelles, avec une réunion d'association à l'appui. 

Tous nos achats vis à vis des portes-briquets ont été remboursé, nous entrons donc enfin dans nos frais.

En revanche, nos plans commencent doucement à changer. Les Îles Tonga, c’est vraiment un lieu qui parait magique, mais le financement nous fait un peu peur, il est très conséquent. Une autre idée est apparue, c’est l’île de Sao Tomé, une île au Sud du Golf de Guinée et à gauche de l’équateur. En tout cas, ça à l’air super chouette! De plus, nous sommes tous les cinq d’accord que nous voulons partir sur une île.

Dans le cadre de notre BTS, l’école nous prévoit 2 semaines de vendanges pour financer le projet. Tous les groupes de voyage ont décidé à l'unanimité de les faire tous ensemble.

En discutant avec les membres de notre association, une idée nous est venue. On organiserait bien une petite soirée jeux, concert, avec entrée libre. Nous avons demandé à Gaby Kolibri, qui serait peut être disponible en octobre.  


Pour les semaines prochaines, niveau actions commerciales, on a tous les idées qui fusent : calendriers, pull/t-shirt, portes-briquets..

Pour Sao Tomé, nous allons tout bientôt contacter la Frigoulette (chocolaterie Drôme, qui est en commerce équitable avec Sao Tomé pour le cacao), et expliquer notre projet et notre souhait pour faire quelque chose avec eux.

 


Tout bientôt notre logo vous sera dévoilé....

MB


5 mars 2015

            Hola compañeros !

 

Le stage de coopération internationale commence, le projet est lancé! Janou, Valou, Matou sont colocs et habitent dans la maison du bonheur. Valou et Toinou se sont rencontrés à la rentrée du BTS, par l'intermédiaire d'un très bon ami commun, c'était une évidence pour eux car ils partagent la même passion. Au premier abord, rien ne nous laissait imaginer qu'on partirait nous cinq mais l'ouverture d'esprit que chacun a eu nous a permis de se rencontrer. Les liens se tissent, des histoires de virgules, une soirée, de la confiance aveugle, des rigolades, des chamailleries... L'idée de partir tous ensemble a émergé une fois, l'idée avait été abandonnée par l'impossibilité du moment. Mais, pas pour longtemps! Quelques jours plus tard, l'envie revient (ou n'était jamais partie), et au dernier moment, coup de théâtre, le désir caché se manifeste et nous nous sommes finalement tous regroupés. Trop de joie dans les cœurs, mais tellement de questions sur le groupe, sur les personnes qui le composent, sur l'expérience et enfin sur le voyage en lui même. Au fond, nous étions sûrs d'une chose : nous voulions être ensemble et partir pour l'inconnu!

Le 12 janvier, une table, des lits, une galette des rois et nous. Un président pour une association nous a été demandé, ceci demande de la réflexion, une prise de décision importante... par la fève du destin (qui ne se trompe pas). Pour nous, on est tous pareil, tout le monde est égal en tant qu'individu, mais comme on dit : il n'y a jamais de problèmes, toujours des solutions. La fève du leader s'est retrouvé dans le creux de la main de Valentin: le plaisir, la surprise, les rires étaient au rendez-vous.

L'aventure commence, les taxes d'apprentissages (pas si fructueuses que ça), les actions commerciales (qui nous mettent en joie), la banque, les stages, les discussions sur la réelle destination...

On a d'ailleurs remarqué aujourd'hui, à la sortie amphibiens, par ce froid, que nous étions unis, toujours à nous aider les uns les autres, une vraie petite fratrie qui prends soin de tous ces membres.

 

Nous sommes là, nous sommes 5, tous tellement différents et complémentaires, l'aventure commence!

 

VL, MB


21 Janvier 2015

             Coucou les copains !


Nous commençons tout juste à nous projeter pour le voyage de l'année prochaine. Notre association est créée : Hakuna Matonga, qui est la cohésion entre "il n'y a pas de problèmes" et les îles Tonga (où nous voulons partir). Nous aimerions avoir une problématique insulaire et nous sommes ouverts à tous types de stages ou de projets qu'on nous proposera là bas. Les envies du groupe se tournent plutôt dans l'idée de l'éco-construction ou d'une thématique faunistique.

Dans le domaine financier, nous avons récolté des taxes d'apprentissages auprès d'entreprises.

Au niveau des perspectives pour les mois prochains, nous envisageons de remplir le blog, de créer une plaquette et de réaliser des actions commerciales (telle que de l'intérim, des portes-briquets, des calendriers, des jus de fruits, les portes ouvertes de notre MFR, des athébas, des bracelets, une brocante, des ventes de gâteaux, des massages, des posters, des cadres photos..).

Nous sommes une association, et nous voulons tous être à l'écoute et communiquer les uns, les autres. Nous avons naturellement identifié une difficulté propre à chacun pour ce voyage. Antoine et Jeanne, eux, sont plutôt inquiets en ce qui concerne la thématique de stage qui doit convenir à tout le monde. Valentin, lui, s'inquiète que l'on arrive pas à financer notre projet et que l'on ne trouve pas de stage pour 5 personnes. Valentina, elle, s'inquiète que les envies de tout le monde ne soient pas satisfaites. De plus, lorsque survient des moments de fatigues, Valentina a besoin de son espace. Mathilde, elle, s'inquiète comme Valentin, du financement du projet, ainsi que pour son franc parler et son caractère volcanique.

Malgrès ces petites difficultés, nous sommes tous motivés pour cette expérience, et nous continuerons jusqu'au bout.


A bientôt Camarades !


VL, MB